Magnifique W.E à la Trinité

Effectivement, voici une bretonne, elle n'a pas perdu la tête :


Les bretonnes ont la tête dure !

Ahhh... la Coreff...

C'est fou ce que la bière inspire les membres du RIB ! 9 messages pour un topic censé ne parler que de la balade à La Trinité. Et il y a un autre topic consacré uniquement à cette boisson.

Normal... la bière est une "valeur" universelle, non ? Et depuis la nuit des temps !
(Ceci dit, c'est vrai que nous sommes légèrement hors-sujet...)

Très légèrement...

Jaxx

Question aux administrateurs : ce forum est-il juridiquement un lieu privé ? Sinon, nous pouvons être inquiétés pour publicité sur un produit contenant une certaine proportion, variable selon les marques, d'éthanol...

Aucune idée

Je vais revenir un petit peu sur mon week avec les copains du RIB et autres à la Trinité sur Mer.

Pour moi, ça a mal commencé. En effet, le vendredi soir, une fois n'est pas coutume, je m'étais fait une petite coupure à l'avant du pied en courant, après un passage sur des éclats de verre... Quand je me suis levé le samedi matin, ça me piquait pas mal, j'ai donc décidé de commencer la journée chaussé par précaution. J'ai donc pris l'avoir de Lyon à Nantes ainsi. Arrivé à la gare de Nantes, ça me démangeait vraiment trop de les enlever ce que j'ai fait. Le pied "réveillé", la coupure ne me gênait plus vraiment à condition qu'une aspérité n'appuie pas exactement dessus. Je n'ai ensuite remis mes godasses que le lundi matin pour aller travailler.

J'ai donc commencé mon week-end de balades par une visite d'une heure du centre ville de Nantes que je ne connaissais pas. Ensuite il était temps de prendre mon train pour Auray où j'ai retrouvé Jassure qui était très gentiment venu m'accueillir. Nous avons attendu Pat et ensuite Jassure nous a amené chez lui en faisant quelques détours pour me montrer Auray et le joli port de Saint Goustan.

Nous avons été très bien reçu par l'épouse et les 2 fils de Jassure et avons partagé ensemble un très bon repas. Nous sommes ensuite parti pour la Trinité pour y rencontrer Fab, Henrids et compagnie. Après évidemment avoir partagé une bière , Jassure nous a conduit à Carnac où nous avons pu découvrir les fameux alignements. La journée s'est terminée dans une pizzeria pour un diner très convivial.

Le lendemain, c'était la grande balade avec les membres du RIB et les ami(e)s et connaissances de Jassure. La pluie au réveil nous a fait craindre le pire, mais heureusement le micro climat de la Trinité sur Mer existe réellement et seul la fin de la balade a été arrosée. Jassure avait très bien choisi son parcours, ce fût un bonheur pour les yeux et les pieds. Grâce à lui et à sa famille, tout s'est déroulé comme sur des roulettes. Les moins habitués ont dû finir avec quelques ampoules mais sans pour autant perdre le sourire que tout le monde a arboré tout au long de cette journée.
La rencontre s'est terminée par un grand tirage au sort organisé par Jassure, autour de boissons diverses et variées. Chacun a ainsi pu repartir avec quelques souvenirs "en durs" de cette journée.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, et est venue l'heure pour moi de rejoindre Auray avec une amie de Jassure pour y prendre un covoiturage jusqu'à Nantes. Mon covoiturage, une très gentille femme accompagnée de sa fille, m'a même donc amené jusqu'à l'aéroport alors que nous avions parlé de la gare. Pour l'anecdote, après que je lui ai expliqué pourquoi j'étais pieds nus, elle m'a dit avoir travaillé comme gardienne de musée à Paris, et qu'elle avait alors pour ordre de ne laisser entrer personne pieds nus, la direction alléguant des problèmes de sécurité et d'assurance en cas de problème. C'est vrai que les gardiens ne sont pas contre nous, mais malheureusement, ils sont bien obligés d'appliquer des règlements stupides de peur de perdre leurs emplois.

J'ai ensuite pris l'avion pieds nus. Aucun problème, aucunes remarques. Ah si, une remarque avant de passer au contrôle de sureté de l'aéroport. En me voyant me pointer pieds nus, un agent a crié à son collègue au portique "avec lui tu n'auras pas de problème, il est pieds nus"

J'ai pris de nombreuses photos dont j'ai mis une "petite" sélection ici :

https://picasaweb.google.com/manu.pillet/WeekRIBTriniteSurMer2334Juin2012?authuser=0&authkey=Gv1sRgCNHgj9Sc56HjlgE&feat=directlink

Les participants à la balade seront surement intéressés d'avoir plus de photos d'eux et de leurs amis. Ils trouveront donc beaucoup plus de photos téléchargeables ici (81Mo)

http://9giga.sfr.fr/n/50-17/share/LNK38544ff05e6785c4e/

Il suffit de rentrer dans le dossier, de sélectionner le fichier selec_rib.zip, de cliquer sur Télécharger et attendre patiemment

Super récit et très belles photos.
Le soleil n'était pas forcément au rendez-vous, mais vous, vous y étiez. Bravo.

Ton histoire de portique me rappelle un passage tout récent pour moi. J'ai dû retirer mes sandales et passer pieds nus à cause des boucles en acier.

Mercredi 20 juin








Un beau jour d’hiver une charmante balade
fut annoncée. Alors, à deux reprises au mois de mars, je me suis levé à l’heure
des poules, pour aller réserver des billets de train pour un aller/retour en
Armorique.





Mercredi 20 juin était le grand jour,
j’avais déjà préparé mon sac la veille, et au petit matin je descends vers la
gare des Guillemins. Il fait plutôt frais, 14 °C, et il pleut
légèrement. Le TGV pour Paris est annoncé avec 10 minutes de retard, ça promet.
Je prends mon petit dej sur le quai en attendant. Enfin avec 15 minutes il
arrive en gare et ce n’est qu’avec 10 minutes de retard que nous arrivons à
Paris Nord.





Ici il fait couvert, sec et environ 20 °C. Comme j’ai presque 2
heures pour rejoindre Montparnasse, je prends le RER jusque Denfert-Rochereau
et me balade pour le restant du trajet. Le train pour Quimper démarre pile à
l’heure, en traversant la Sarthe il fait très beau, ciel bleu avec quelques
petits moutons. Par contre en se rapprochant d’Auray il fait de plus en plus gris.
Enfin après 3h et demi, qui m’ont semblé une éternité, j’arrive à Auray.
Kerlion est au rendez-vous sur le quai et deux minutes après Jassure arrive.
Nous dégustons une bonne bière belge au troquet de la gare et discutons des
jours suivants.





Je quitte la gare avec Kerlion, chez qui je
dresse ma tente pour deux nuits. En cours de route il me montre déjà plein de
choses d’un côté du Morbihan que je n’ai jamais vu. En début de soirée nous
partons pour Erdeven pour aller dîner au Bihan, petit resto très sympa qui m’a
réconcilié avec les moules, ici pas des grosses zélandaises qui n’ont pas de
goût sauf la vase mais des petites moules bouchot plein de goût. Après un repas
délicieux et une petite balade le long du quai d’Erdeven nous rentrons et je
suis bien content de retrouver mon sac de couchage douillet après une journée
bien longue.

Jeudi 21 juin


Jour du solstice d’été, je suis réveillé
vers 5h du matin mais pour le lever du soleil c’est un peu râpé, le soleil est
plutôt liquide, alors j’en profite pour faire la grâce matinée jusque 8h. Après
un bon petit déjeuner nous partons vers le Cairn de Gavrinis. L’une ou l’autre
averse nous accompagne en cours de route et la pluie est bien au rendez-vous au
Port de Lamor-Baden même avec une petite brise du large en prime. La traversée,
qui ne dure que 10 minutes, est très spectaculaire avec des courants très forts
à marée descendante, en tout cas quand on n’a pas l’habitude du Morbihan.


Il pleut toujours quand nous rentrons dans
le Cairn, monument mégalithique datant de +/- 3500 av. JC. Un Cairn est un
dolmen, une allée couverte recouverte d’une butte de pierres. Au fil des
siècles du sable s’est déposé dessus et c’est pour ça il possède actuellement
une couverture herbeuse. À l’intérieur toutes les dalles sont gravées et
parfaitement conservées. Pour moi c’est le plus beau monument dans le genre que
j’ai vu et si vous passez dans la région c’est un « Must See ». En
sortant du monument il ne pleut plus et il y a même quelques rayons timides qui
se pointent. Nous retournons à Lamor-Baden et entamons le chemin de l’Île
Berder (qui vient d’être rachetée par Yves Rocher et qui dans un futur proche
ne sera plus accessible au public).


Cette île se trouve à quelques dizaines de
mètres de la côte et on y accède par un gois, chaussée submersible par marée
haute. Hormis la tour coloniale le plus grand intérêt de cette petite île sont
les arbres remarquables, dont des pins maritimes plus que centenaires. En nous
promenant autour de l’île nous trouvons un jolie point de vue sur la Petite Mer
au soleil et hors du vent où nous dégustons notre pique-nique. Puis nous
continuons notre chemin par la chapelle où quelques gouttes nous arrosent sans
gravité et nous trouvons un petit cimetière de bateaux où d’une épave il ne
reste que le moteur. Après nous retraversons le gois et allons déguster une
galette à la baraque à frites du port.


Sur le chemin de retour vers Erdeven nous
nous arrêtons à St. Goustan pour une petite pause désaltérante à l’Armoric. En
arrivant à Ervdeven, Kerlion fait le détour par la plage pour me montrer des
orchidées rares et l’endroit où ce c.n de marin avait parqué son navire sur la
plage, heureusement on n’en voit plus rien.


Au soir il y avait un « fest
noz », où jouait Arvest, à Pluvinier, alors nous partons à l’intérieur des
terres. En arrivant là, Kerlion s’étonne de pouvoir rentrer dans le village
avec sa totoche et on trouve une place près de l’église. Il y a quartes scènes
de prévu et la première se trouve juste devant la pizzeria où nous mangeons. Quand
il est temps d’aller voir les festivités, nous sommes retardés sur la terrasse
de l’établissement car il tombe des cordes. Sur la scène en face il n’y a plus
le moindre signe d’activité. Nous poursuivons notre chemin dans le village et
trouvons la deuxième scène où il y à des chants de marins par un ensemble du
quatrième age dont seulement les instruments sont amplifies, un récital
d’Assurancetourix aurai peut-être été préférable. A la troisième il y a un
groupe local qui donne une démonstration de la danse du ventre et plus loin à
la sortie du village il y a de la « square dance » aussi par un groupe local. Nous rebroussons
chemin jusqu'à la scène trois où Arvest se prépare et nous profitons des deux
premiers morceaux, puis le ciel devient si bas qu’un canard s’y est pendu et
nous parvenons de justesse à rejoindre la voiture avant le déluge. Encore une
journée plus que bien remplie.


Les phots de cette journée sont ici :


https://picasaweb.google.com/104535287743284985304/21Juin2012GavrinisBerderErdenve


PS. je sais qu’il y a une faute de frappe
dans l’intitulé de l’album, mais si je corrige le lien ne fonctionnera plus.

Vendredi 22 juin


Après un bon petit déjeuner, c’est sous un
soleil radieux que je replie ma tente. Puis nous démarrons pour une autre
journée de visite dans le Morbihan. Pour commencer Kerlion m’emmène voir les
alignements d’Erdeven, certes moins grands que ceux de Carnac mais avec l’avantage
qu’ils ne sont pas clôturés et qu’on y accède librement. Tout près par un petit
sentier se trouvent les géants. Ce sont trois très grands menhirs, dont un est
couché et un mériterait bien une consolidation avant que des grosses pierres en
tombent.


Puis nous nous arrêtons à Cucurno près de
l’allée couverte qui actuellement est adossée à la maison voisine et de là nous
nous baladons vers le quadrilatère où nous voulions assister au solstice la
veille. Il s’agit d’un cromlech de forme carré et où le 21 juin le soleil se
lève entre deux pierres. La pelouse sur les photos est trompeuse, en réalité il
s’agit d’un tapis d’ajoncs et j’étais bien content d’avoir de s*$£s pour
visiter l’endroit.


Nous continuons notre chemin vers la
Trinité mais on est encore loin d’être arrivé. Sur le chemin nous nous arrêtons
pour visiter encore une allée couverte dont j’ai oublié le nom. De là nous nous
dirigeons vers Locmariaquer mais on fait arrêt à St. Philibert pour visiter le
jardin avec la fontaine et la chapelle, superbement restaurée, dédié à St.
Philibert. Puis c’est le port de Locmariaquer où nous faisons une pause pour
nous désaltérer.


En quittant le bourg nous allons voir la
pointe de ¿Kerviler ? à l’entrée du golfe et nous terminons les visites
par le site mégalithique de Locmariaquer avec le menhir brisé.


Puis Kerlion me conduit au camping de
Kermarquer à la Trinité où j’installe ma tente sous le soleil. Dans
l’après-midi nous nous quittons à la Trinité. Encore un grand merci à Kerlion
pour son hospitalité et toutes les visites.


Fin d’aprèm je fais une petite balade vers
la plage de Kervillen et en reviens par le sentier des douaniers, une partie de
la balade du dimanche en sens inverse. Je termine cette belle journée avec une
Affligem en apéro au bistrot du Carré et un bon repas dans un petit resto avec
vue sur le port de plaisance. Sur le chemin de retour vers le camping j’assiste
sur la Place du Voullien au « Fest Noz » de la Trinité où il fait sec
et il y a une bonne ambiance.


Les photos de cette journée sont ici :


https://picasaweb.google.com/104535287743284985304/22Juin2012ErdevenCucurnoStPhilibertLocmariaquer

Samedi 23 juin


Ayant dormi comme un loir je me lève quand
même de bonne heure et me dirige vers le port où je déguste un petit déjeuner
copieux avec vue sur les voiliers de course. Puis je m’installe sur un banc
avec vue sur le port pour digérer et c’est là que Jassure me sonne pour
s’arranger pour aller accueillir Manu79 à Auray. Comme il doit y avoir un bus
qui arrive à temps je décide de le prendre pour éviter un trajet à Jassure.
Mais le bus arrive en retard et ne le rattrapera pas et c’est ainsi que ce sont
Jassure et Manu79 qui m’attendent à la gare d’Auray. Nous faisons le circuit
touristique par St. Goustan pour le montrer à Manu et puis nous le conduisons à
son hôtel.


De là c’est direction Crac’h car nous
sommes invités pour déjeuner chez Jassure. Nous sommes accueillis par son
épouse et ses deux fils. Nous prenons l’apèro en terrasse sous un soleil
radieux, moi la Chimay rouge et Manu la Bretonne après le sabrage involontaire
de la bleu. (Oui, je sais, la Chimay et la bière sont des thèmes récurrents
ici, pourtant nous sommes seulement des amateurs et malheureusement pas
actionnaires). Suivent un repas délicieux et la préparation de la tombola. Mais
l’heure tourne et nous avons rendez-vous avec Fab, Catherine, HenriDS et
Sacaisa au troquet à la Trinité vers 16h.


C’est donc vers 16h que nous partons pour
la Trinité en passant par les chemins des écoliers pour nous montrer des coins
pittoresques. Nous arrivons au bistrot, où nous attendent Fab, Catherine,
HenriDs et Ismaël, avec le quart d’heure académique de retard. Après le verre
de l’amitié nous nous dirigeons vers la Place du Voullien, où nous retrouvons
Sacaisa et nous partons tous ensemble pour une visite des invendus d’Obelix et
le musée des Mégalithes à Carnac.


Un bon repas avec tous les membres du RIB
dans une pizzeria du port clôture la journée.


Pour les photos de la journée c’est par
ici :


https://picasaweb.google.com/104535287743284985304/23Juin2012AnDrinded

Dimanche 24 juin, Jour J


Apres mon petit déjeuner je retrouve Henri
DS et Ismaël sur la Place du Voullien et je les accompagne pour un thé pendant
qu’ils prennent le petit déjeuner. Puis nous nous redirigeons vers la Place où
Fab et Catherine ne tardent pas d’arriver. Sacaisa aussi est arrivé. Henri,
Ismaël et moi décidons aller faire un petit tour chez Carrefour City sur la
place, question d’aller chercher un petit quelque chose pour le pique nique.
Henri passe inaperçu mais Ismaël a droit au commentaire que les pieds nus sont
interdits dans le magasin, comme je le suis de 2 secondes moi aussi j’ai droit
au commentaire : » Vous aussi vous êtes pieds nus, c’est une
épidémie, c’est interdit dans le magasin ! ». Néanmoins nous faisons
nos emplettes et je prends aussi une boite d’apéricubes. En retournant sur la
place les autres commencent à arriver.


Il fait sec mais couvert avec +/- 19 °C et une jolie brise. Vu
les conditions météo il y a malheureusement pas mal de désistements et c’est
avec un groupe d’environs 20 que nous entamons la balade. Nous partons par la
Cours du Quai où il y a pas mal de passage et forcement les regards étonnés qui
vont avec. Juste avant d’entamer le sentier des douaniers Peton noir, son frère
et l’épouse de Jassure nous rejoignent, question de logistique et déplacement
des voitures. Puis c’est le sentier côtier, où hormis un petit caillou de temps
en temps nous avons l’impression de marcher sur du beurre salé breton,
tellement que le sol est agréable.


De plage en point de vue, de point de vue
en plage, nous arrivons nous arrivons a une petite plage où est dresse un tout
petit cairn comme on en trouve sur les sommet dans l’Himalaya, comme il est
tellement mignon je vais rajouter ma pierre a l’édifice et ainsi en font
quelques autres. Un peu plus loin sur une plage à galets nous trouvons une
grosse pierre cubique ornée d’un triskel et en l’examinant de plus près nous
découvrons une hermine sur une autre face, comment elle est arrivée là et d’où
elle provient, mystère.


En arrivant à la maison des douaniers la
jolie brise devient plutôt bonne brise. Sur la petite plage qui jouxte la
maison Don Camillo et Sœur Sourire animent les jolies colonies de vacances,
nous continuons a cheminer le long du sentier et sur la plage bonne brise
devient vent frais mais nous ne sommes pas loin de l’escalier qui permet de
quitter la plage et de nous retrouver a l’abri du vent.


Quelques centaines de mètres plus loin nous
arrivons à la saline et Jassure nous en explique l’historique et le
fonctionnement tel un vrai paludier. Après la saline nous entrons dans un joli
bois de pins maritimes et l’un ou l’autre tournant plus loin c’est la pause
pique-nique Il doit être midi douze, j’ai toujours faim a midi douze. Fab et
Catherine piquent un fou rire quand je leurs offre la boite d’apéricubes, pour
les non-initiés ces machins là et les pique-niques du RIB c’est une grande
histoire de fous rires. Nous dégustons les denrées apportées par tout le monde et
le petit parfum de vielle godasse provient du Herve, fromage de la région de
Liège délicieux mais au parfum légèrement très prononcé.


Quand nous plions bagage, table incluse,
(d’où logistique et déplacement des voitures, Jassure est un pro), il commence
a pluviner. Nous traversons le bois et nous trouvons à un terrain de foot dont
la pelouse ressemble à une jolie prairie sauvage. En bordure de terrain pousse
un arbre remarquable et d’une espèce très rare, il s’agit d’un Metalicus
téléfonicus. Un petit passage le long de la route suivi d’un joli sentier en
sous-bois nous ramène à la Trinité. En passant par les petites rues du bourg
nous rejoignons la place du Voullien.


Nous nous dirigeons vers un bistrot huppé
du port pour le verre de l’amitié et la tombola où tout le monde repart avec
des cadeaux et c’est dans la bonne humeur que nous nous disons au revoir après
une journée plus que parfaite.


Après le départ de tous les amis je me rend
au bistrot du Carré pour l’apéro avec quelques Affligem puis je vais manger un
bocquet et c’est sous une bruine prononcée accompagnée d’une petite brise que
je rejoins ma tente.


Les photos de la balade sont ici :


https://picasaweb.google.com/104535287743284985304/24Juin2012BaladeAAnDrinded

Lundi 25 juin


Quand je me lève il ne pleut plus mais la
toile est trempée. Je décide de plier bagage au plus vite et de rejoindre Auray
pour la redresser au plus vite en espérant qu’elle sèche. Je suis obligé de
déménager car de la Trinité il n’y a pas moyen d’arriver à l’heure à la gare
pour mon TGV de mardi matin.





En arrivant à An Alré me voila un peu
contrarié, le camping des pommiers à Pluneret, où j’ai campé à la même époque
l’année dernière, est fermé et n’ouvre pas avant la fin de la semaine. Je me
dirige donc vers l’office de tourisme où on m’apprend la bonne nouvelle. Les
deux autres campings sont à 4 et 5
km d’Auray et pas dans la direction de la gare, ce qui
n’arrange rien. Je me rabats donc sur l’hôtel Cadoudal, où a logé Manu 48h plus
tôt. Ca fait un petit trou dans le budget mais je n’ai pas le choix. Je
m’installe dans la chambre sous le toit et repart aussi tôt pour aller visiter
le mausolée Cadoudal, hormis que le coin est joli il n’y a réellement pas
grand-chose à voir. Sur le chemin de retour je passe par la chapelle St. Cado
et poursuis mon chemin jusqu’au bevédère.


C’est pendant une pause là que Jassure me
sonne et me donne rendez-vous au Bistrot des Halles vers 15h. J’ai encore le
temps de descendre sur St. Goustan et de flâner un peu dans les petites rues du
bourg et de repérer un resto sympa pour le soir. Vers trois heures il me
rejoint sur la terrasse du BdH et nous passons l’après-midi à papoter. Au soir
je dîne à la Taverne du Port à St. Goustan puis me dirige vers l’hôtel où je déguste
quelques Lancelots comme digestif.


Entre-temps vous avez compris pour les
photos :


https://picasaweb.google.com/104535287743284985304/25Juin2012StGoustan

Mardi 26 juin


Debout de très bonne heure et en fin de
compte je suis assez content de la mésaventure de la veille car de l’hôtel il
ne faut que vingt minutes pour rejoindre la gare. Le TGV est à l’heur et il me
dépose à 11h10 à Paris Montparnasse. Le problème c’est que ma correspondance
pour Liège n’est qu’a 16h01. Comme je n’ai pas trop envie de me balader avec le
gros sac à dos pendant 5 heures je prend le métro jusqu’à la Gare du Nord et
vais le mettre dans la consigne. Oui malgré le plan vigi-pirate ça existe
toujours mais c’est un peu le parcours du combattant. Le truc est grillagé et
il y a un vigile qui te fait passer tes bagages aux rayon-X, puis te fait vider
les poches et on passe dans le détecteur de métal. Je ne sais pas s’il fait
bouger les shoes, en tout cas moi il ne me l’a pas demandé. Puis il faut
trouver un casier vide dans une colonne qui n’est pas en panne et on peut enfin
se débarrasser du bagage encombrant. Prix 5,50€, pour le même casier à Liège
c’est 2€, mais bon c’est Lutèce.


Puis j’ai un peu flâné par les boulevards
(qui puent), les bords de la Seine (jolis), le Pont des Arts (marrant avec les
milliers de cadenas), les jardins des Tuileries (ancien dépotoir mais joli coin
de verdure quand même), rue St. Denis / Faubourg St. Denis (de plus ou moins
huppé à petit Istanbul) pour en nommer que quelques uns. Vers 15h30 j’étais de
retour à la gare avec re-parcours du combattant pour récupérer mon sac et puis
j’apprends avec une joie intense que mon Thalys a déjà un quart d’heure de
retard. Enfin il arrive à quai et tout le monde se précipite et essaye de
s’engouffrer dans la voiture 18 qui au départ est pleine à craquer, il y a même
des gens sur les strapontins sur la plate-forme. Quand le contrôleur passe nous
sommes déjà dans le Nord et il nous informe que dans la voiture à coté il n’y a
qu’une dizaine de personnes et que les deux autres voitures de deuxième sont
vides. Génial l’informatique. J’arrive avec 20 minutes de retard à Liège
Guillemins, change pour Liège Palais en fraude (un ticket national est valable
sur la correspondance, l’international pas, va comprendre) mais le contrôleur
laisse passer, il n’y a que 6 minutes de trajet.





Je termine ma journée en terrasse au Señor
Duck avec une bonne bière belge comme apéro.


Pour les photos de Paris :


https://picasaweb.google.com/104535287743284985304/26Juin2012Paris


PS. Pour les photos de Lutèce, le pont des
Arts je connais mais quelqu’un peut il/elle m’élucider sur les deux édifices.


PPS. Thomas Dutronc a raison, je suis
d’accord avec lui mais il est beaucoup trop gentil !

Wouaow. ça, c'est du récit.
Les photos sont superbes. Merci.

Quand ça m'inspire et que j'ai le temps je ponds encore bien une tartine

Les édifices sont la Conciergerie et la Porte Saint-Martin.

Bravo Fab', réponse exacte, tu gagnes ce magifique livre

JASSURE a écrit:

Moi je n'achète plus de Chimay, car voici le résultat d'une tentative de décapsulage..Pat et manu79 sont témoins que le goulot s'est cassé :

Je propose d'inscrire Jassure à la prochaine session de l'émission "j'ai un incroyable talent"


Merci à Pat et Manu pour le super récit et les tofs

Beau récit Pat !

Pour info, l'arbre Metalicus téléfonicus n'est pas si rare que ça, j'en ai vu un à la sortie de Lyon vendredi soir

@ Fabienne : merci pour l'identification des edifices

@ Manu : Tant mieux, si le Metalicus téléfonicus debient une espèce invasive je ne m'en pleindrai pas

@Pat : Je n'ai aucun mérite, ayant passé mes 30 premières années à Paris !

@Fab : Ha ha... Ce livre doit avoir encore pas mal de pages blanches, parce qu'à 31 ans (enfin bientôt 32...) c'est un peu tôt pour écrire ses mémoires, non ?

Ohhhhhhhhhhh, mais je suis sûr que tu aurais des tas de choses a raconter, même à 31 ans Fab'

Sans doute, mais peut-être pas de quoi remplir un bouquin...

Je verrais bien cet arbre baptisé de la sorte : Pinus metallicus telephoniphorus.
Genre Pinus (Pin)
Espèce metallicus (en métal)
Sous-espèce telephoniphorus (portant le téléphone)
Arbre intéressant, résistant aux insectes et maladies, sauf la rouille.

En relisant ce topic, j'ai vu une remarque concernant les gros cailloux jetés n'importe où et qui gênent pour tondre les pelouses :


Cette remarque est très judicieuse, mais après enquête, j'ai grand peur qu'il y ait prescription pour poursuivre les coupables. Les faits délictueux remontent en effet à 5000 ans.