courir en montagne

Bien le bonsoir !

Courir sur du plat , pour le "plaisir" n'a jamais été mon fort , j'ai même toujours détesté ça , mais pour ce qui de dévaler les pentes des mes chères montagnes la j'adhère a fond !!

Quand j'ai commencé la rando pieds nus , j'appréhendai les descentes en courant ( alors que j'adorais ça quand j'étais chaussé ) mais une fois tester c'est encore mieux qu'en chaussure !! Car nos petons nous envoient beaucoup d'information sur le sol sur lequel on coure , si il est glissant , meuble , stable etc ... .
Mais le mieux dans cette pratique c'est que , sans chaussures , les jambes et les pieds gagnent en "ressort" , les chevilles et les orteils sont dégagées des grosses chaussures de rando , on peut faire de plus grands sauts ou se stabiliser plus vite , c'est des petits truc en plus qui permet de doubler d'autres coureurs chaussés aux grands yeux écarquillés !!

Le seul danger c'est de descendre en courant dans l'herbe humide , les pieds n'ont pas de crampons ... ( c'est d'ailleurs la seule chose bien sur les chaussures ) , il faut tester l'etat du sol , si c'est bon , roulez jeunesse !!!

Je partage tous tes points de vue (bien que, à l'inverse de toi, je sois plutôt "bitume" que "sentier", mais ça ne se discute pas...).

Concernant les informations transmises par les pieds nus, c'est l'un des arguments positifs indiscutables du barefoot running: c'est une source d'attention mentale centrée sur le parcours, de concentration sur l'activité physique : irremplaçable !

Rôle de ressort des muscles des jambes : c'est évident puisque, à partir du moment où le pied nu s'écrase (ce qui n’existe plus dans la chaussure), c'est toute la notion de "chaîne musculaire" qui est sollicitée, et ça n'est pas rien (je me souviens toujours de mes premières sorties barefeet où 10 km m'ont donné plus de courbatures que mon premier (et seul) marathon chaussé !!).

Question "sauts", les vidéos de Michaël Sandler sont plutôt démonstratives, on n'imagine pas une course débridée pareille avec des chaussures...

Question glissade, c'est peut-être le premier des risques de la course pieds nus (et encore, sur certains sols seulement) : souvenir perso des pavés du Parvis de Vincennes sous une pluie d'Avril, waohh !!

Une mise en garde quand même par rapport à la course en montagne (que ce soit d'ailleurs pieds nus ou non) dans les descentes : les micro-lésions musculaires (cuisses +++) dues au travail en "freinateurs" des muscles des cuisses, responsables de micro-hémorragies et de fibroses musculaires à long terme... Descendre modérément (dur quand on compte rattraper le temps perdu dans les montées...).

Notre ami Manu79 a surement des choses à dire à propos des tes remarques et par rapport à sa propre expérience...

J'espère avoir l'occasion un jour de courir dans les alpages pour prendre le même plaisir que Hans. Enfin, je prends du plaisir à courir sur les terrains qui m'entourent, mais c'est toujours sympa de tester de nouvelles surfaces.

Je crois que je ne maitrise pas trop les descentes que se soit pieds nus ou en chaussures (dans le passé). Sur courses sur route ou même sur des trails, bien souvent je me suis fait dépasser en descente par des coureurs que j'avais largement doublé dans les montées précédentes... mais bon, je les reprennais ensuite sur le plat ou dans les montées suivantes !

C'est vrai que lorsque l'on se donne bien et que les pentes des descentes sont importantes, les micro-lésions se font ressentir... Les montées, c'est moins traumatisant... Moi, je préfère les montées, mais je comprends que l'on puisse aimer les descentes.

Dans la nature, si je cours sur de l'herbe, moi aussi j'apprécie de faire des sauts de cabri dans les descentes. Mais perso, j'en suis incapable sur les chemins de pierres, là j'ai plutôt une toute petite petite foulée.

ah, j'avais pas fait attention, j'ai 3 étoiles !!!

merci de tes lumieres barefout runner !!

Comme manu , je prefere les montées ( c'est moins fatiguant ) , je fais ce genre de courses seulement en fin de parcours et sur des pentes allant de 200 a 300 metres , il faut menager ses muscles surtout sur des longues rando !!

Perso, j'ai eu l'occasion de courir sur un chemin de terre dans le bois cette semaine. Je n'ai pas osé courir dans le sens de la descente car il y avait des petites branches parsemées partout. La pente était sérieuse. En revanche lors du retour dans le sens montée, la course ne m'a posée aucune crainte.

Ce que je crains surtout, c'est le manque de réaction possible en appuyant très fort sur quelque chose de tranchant. Car en descente, toute la masse en mouvement martèle le sol de tout son poids. Il n'y a donc pas d'esquive possible une fois le pied posé. C'est trop tard et pour ralentir c'est encore plus long.

Je pense aussi que la vue doit être parfaite et les réflexes très rapide lors d'un tel exercice.Ne serait-ce que pour anticiper et corriger la trajectoire choisie en cas de danger se présentant sur l'instant. N'étant plus aussi jeune et réactif, la baisse de ma vue me rend plus prudent. La fatigue visuelle est aussi un élément déterminant après une journée de boulot devant un ordinateur.