Ça fait du bien de retrouver ses super-pouvoirs !

Chaque année, l’hiver rime pour moi avec la mise en retrait de la course pieds nus. Même si je passe l’année entière en tongs, le dessous des pieds n’aime pas franchement le froid et l’humidité... En général, à partir de fin février c’est reprise, et il faut un peu de temps pour me sentir de nouveau à l’aise, plus ou moins selon la fréquences des opportunités de course pieds nus. C’est surtout côté sensibilité plante que ça pèche, parce que le reste de la mécanique est entretenu par le port de chaussures minimalistes en alternative. Deux séances normales d’affilée pieds nus hier et aujourd’hui sont une bonne indication que tout roule de nouveau !

Hier footing tout terrain, y compris passage sur des chemins pas trop faciles à gérer à cause des cailloux, agrémenté d’une série de répétitions rapides en côte sur un chemin d’herbe et de terre. J’avais même une haie de spectatrices intéressées : vaches des deux côtés du chemin, qui devaient se demander ce que je foutais à monter et descendre. Parfois certaines se joignent à moi et courent un peu mais hier rien à faire. Elles en sont restées au stade de l’observation passive...

Aujourd’hui séance en accélération progressive sur l’anneau de 1000 m de bitume à la texture variée entourant mon lieu de travail. Très agréable aussi ; on sait qu’on tient le bon bout (côté pieds tout au moins !) quand on ne pense plus au sol et qu’on se concentre sur la course.

Bien content donc ! Bon, je sais, ça vous fait une belle jambe, à défaut de deux ce qui serait plus pratique ; mais j’avais envie de partager ce moment particulier de l’année où une fois l’asymptote atteinte on peut enfin regarder de l’autre côté, en espérant que ça penche pas trop.

Bien cool tout ça, bonne continuation!

Jaxx

jl02 a écrit:

(...) C’est surtout côté sensibilité plante que ça pèche (...)

Bien qu'archi-débutante, je n'ai eu aucun problème de ce genre... Sans doute parce je me limite à des terrains très faciles ?

jl02 a écrit:

(...) quand on ne pense plus au sol et qu’on se concentre sur la course (...)

Qu'est-ce que tu entends par "se concentrer sur la course" ?

Je pense que JL aura moins besoin de regarder où poser le pied.

C'est un peu l'inconvénient lorsque l'on fait une belle balade en "hors piste" et que l'on a une
plante "urbaine", le regard est souvent posé au sol pour " bien atterrir" 
et l'on profite moins du paysage.

Avec une plante "tout terrain", le regard se pose bien moins souvent au sol, il faut juste anticiper 
en regardant assez loin. 

Bravo JL, content de te voir affuté pour courir comme tu aimes  

super ,un autre coureur tout terrain , je confirme qu'avec l'habitude on ne passe pas forcément son temps a observé le sol , ça devient instinctif et on anticipe beaucoup plus

Citation :

Bien qu'archi-débutante, je n'ai eu aucun problème de ce genre... Sans doute parce je me limite à des terrains très faciles ?

Il y a peut-être des différences naturelles de sensibilité, comme pour le froid. Mais le terrain y est effectivement aussi pour quelque chose : le bitume classique des campagnes par ici est très grossier et vraiment pas agréable, et il est par ailleurs souvent agrémenté de petits gravillons, un peu comme des cerises sur le gâteau. Je me souviens avoir trouvé les rue de Paris particulièrement douces... Quand on cherche à aller plus vite ça change aussi un peu la donne. Le point positif c'est que la transition est beaucoup plus rapide que la première année !

Citation :

Qu'est-ce que tu entends par "se concentrer sur la course" ?

Bonne question, j'ai été obligé de me la poser pour répondre ! En fait, en dessous de la vitesse qu'on peut tenir en compétition 1h à 1h30, je pense à un tas de choses et pas forcément à la course. Mais quand l'allure se rapproche de l'allure qu'on peut tenir 1h, ça devient un peu inconfortable et l'esprit divague moins. Je me concentre peu à peu plus sur l'effort lui même. En général on cherche à réaliser un type d'effort spécifique, donc il faut vérifier qu'on est bien dans l'allure, qu'on ne s'endort pas, on essaye d'évaluer le degré de difficulté, de se projeter un peu pour savoir si on va tenir, on fait attention au geste à la fois pour minimiser la dépense énergétique et pour apprendre à garder une foulée propre même quand l'effort devient difficile... Au final, l'attention qui était portée vers l'extérieur ou la rêverie (ou la résolution d'un problème quelconque) se porte désormais plus vers l'intérieur et les signaux que nous renvoie le corps. Si l'effort n'est pas trop intense on peut s'échapper par intermittence, mais quand on arrive sur des allures de compét 5 ou 10 km on est généralement complètement dans la gestion de l'effort.

Citation :

content de te voir affuté pour courir comme tu aimes

Hum, les pieds vont, mais affuté bof bof.... Mais ce n'est pas très graves, la saison de cross ne démarre qu'en octobre

Citation :

super ,un autre coureur tout terrain

Hum bis. Je tolère de passer à l'occasion sur des zones difficiles, mais trottiner façon canard en faisant aïe à chaque foulée c'est vraiment pas ce que j'apprécie le plus ! Ça rejoins un peu ce que je disais plus haut : soit je pense à autre chose, soit je me concentre sur la course, et je n'aime pas trop gérer les interférences plantaires !

bien et bravo pour une reprise 'prometteuse' 

jl02 a écrit:

Citation :

Qu'est-ce que tu entends par "se concentrer sur la course" ?

Bonne question, j'ai été obligé de me la poser pour répondre ! En fait, en dessous de la vitesse qu'on peut tenir en compétition 1h à 1h30, je pense à un tas de choses et pas forcément à la course. Mais quand l'allure se rapproche de l'allure qu'on peut tenir 1h, ça devient un peu inconfortable et l'esprit divague moins. Je me concentre peu à peu plus sur l'effort lui même. En général on cherche à réaliser un type d'effort spécifique, donc il faut vérifier qu'on est bien dans l'allure, qu'on ne s'endort pas, on essaye d'évaluer le degré de difficulté, de se projeter un peu pour savoir si on va tenir, on fait attention au geste à la fois pour minimiser la dépense énergétique et pour apprendre à garder une foulée propre même quand l'effort devient difficile... Au final, l'attention qui était portée vers l'extérieur ou la rêverie (ou la résolution d'un problème quelconque) se porte désormais plus vers l'intérieur et les signaux que nous renvoie le corps. Si l'effort n'est pas trop intense on peut s'échapper par intermittence, mais quand on arrive sur des allures de compét 5 ou 10 km on est généralement complètement dans la gestion de l'effort.

Je me pose beaucoup moins de questions...
Il est vrai que je suis loin des allures de compétition, ceci explique sans doute cela !

Moi je dirais, en ce qui me concerne que mes super pouvoirs se sont quelque peu émoussés cet hiver après les quelques ennuis dus à mes
imprudences. J'ai bien du mal à les rétablir aujourd'hui. L'âge y est peut être aussi pour quelque chose, je me remets ou je m'adapte sans doute un
peu moins vite, mon usine à endorphines est peut être en proie à des mouvements sociaux...
  Toujours est il qu'hier je suis parti en direction de Roaix, j'avais composé un bel itinéraire. Sauf que les chemins là bas sont épouvantables, en petits
galets qui roulent sur leurs copains enchâssés dans l'argile, des chemins désespérants car ce sol caillasseux n'offre quasi aucune rémission aux
pieds. Les quelques endroits plus lisses sont, à cause des dernières pluies qui ont séché, à peine plus confortables car la terre argileuse devenue
béton maintient solidement les graviers en position offensive.
  Bref, au bout de quatre ou cinq kilomètres il a fallu que j'abandonne et que je plonge dans mon sac pour récupérer mes sandales aplaties qui m'ont
permis de terminer la balade. Le fait que je n'étais pas de très bonne humeur ce qui a accentué un penchant défaitiste ne m'a sans doute pas aidé.
Je n'avançais plus et nous avions rendez vous vers midi...
  En somme, je n'ai pas pu terminer cette (très belle) balade de 10km. Ça m'est arrivé d'autres fois, mais je trouve que là c'était un peu rapide...

@ françois : Faut dire que tu cherches les difficultés ! T'inquiètes pas trop, ça va finir par revenir, il faut parfois du temps, mais un de ces jours tu te diras au retour, ah tiens j'ai même pas pensé à mes ennuis !

@Chloé : Tu sais je ne m'en pose pas beaucoup en fait (en courant et sur la course) ; l'attention change assez naturellement de cible. Les questions j'ai du surtout me les poser pour répondre à la tienne !

jl02 a écrit:

@Chloé : Tu sais je ne m'en pose pas beaucoup en fait (en courant et sur la course) ; l'attention change assez naturellement de cible. Les questions j'ai du surtout me les poser pour répondre à la tienne !

Me voilà rassurée !
(Et je suis désolée de t'avoir obligé à réfléchir... lol !!)

Marvel sort pas mal de films en ce moment, j'attends avec impatience l'adaptation ciné de "Super jl02" !!

En 3D évidemment, pour mettre en valeur la difficulté du terrain, le caractère musclé des gravillons !

Je reviens d'une sortie pieds nus tout terrain, sous la pluie (et température ras des pâquerettes...). Finalement, le plus dur c'est pas les chemins, c'est quand même le bitume grossier de certaines petites routes, même si j'ai failli chuter dans un chemin agricole particulièrement boueux et glissant... Satisfaction médiane très bonne, moyenne un peu moins. La faute aux quelques zones difficiles à gérer qui coupent un peu (momentanément) le plaisir. Bon plan pour une sortie récup tranquille les chemins d'ailleurs, on est freiné naturellement ce qui évite de laisser trop de plumes !

manu79 a écrit:

Marvel sort pas mal de films en ce moment, j'attends avec impatience l'adaptation ciné de "Super jl02" !!

jl02 a écrit:

En 3D évidemment, pour mettre en valeur la difficulté du terrain, le caractère musclé des gravillons !

J'espère qu'on aura des invitations pour la projection en avant-première !!

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Tout à fait.

A propos de "super-pouvoirs", il y a un jeu (bizarrement nommé "Injustice") sur PlayStation où on peut incarner n'importe quel héros Marvel (les bons, genre Batman ou Superman, et les mauvais, genre Joker ou Harley Quinn) pour des combats épiques...
Mais je ne t'ai pas trouvé dans la liste !? Oubli impardonnable...

C'est bien dommage pour Marvel.  Scénario pourtant facile, où le héros, déchaussé, doit affronter des chemins de plus en plus inhospitaliers. Le dernier niveau serait, paraît-il, redoutable. Seul un ancien surnommé "le papé" aurait réussi à en venir à bout à force d'entraînement sur les pistes caillouteuses...

Le Papé (que son nom soit béni) ne craint plus les cailloux parce qu'il lévite au dessus. Si par hasard son pied vient efleurer
une simple pierre, le barefouteur admiratif peut la recueillir et la mettre sous cloche  sur le dessus du meuble du salon,
à la vue de tous.

Le Papé (que son nom soit honoré) désignera son successeur le temps venu.

heu donc la c'est le moment de la prière , on se met a genoux ok mais pendant combien de temps ?? c'est que j'ai pas que ça a foutre quand même !!  

Alors donc notre 'Papé' serait il de la dynastie des 'Jedi' 

que la force soit avec lui !! et nous aussi 

"La force apprendre à maîtriser tu dois." (Maître Yoda)

C'est ce que je dis toujours quand un voyou veux me faire la peau dans les quartiers mal famés à Paris, ça sert d'avoir des lettres ...  

Sinon il y a 'Un garçon avec des lunettes taper tu ne dois pas " (Fab du RIB)