J'aime courir pieds nus en Provence

Sujet: J'aime courir pieds nus en Provence Dim 31 Jan 2016, 23:03

Bonjour les ami-e-s pieds nus,
J'ouvre ce topic pour vous faire partager mon parcours, mes expériences, mes courses et mes réflexions sur notre pratique atypique (malheureusement!).

Il était une fois… euh non faut que j'arrête les Disney avec ma fille geek

Aussi longtemps que je me souviens j'ai toujours pratiqué un sport, avec plus ou moins d'assiduité, en course notamment. Du cyclisme sur route (pour les connaisseurs : la Tristan mouric, le guidon de tavel et quelques course de village en fsgt), du vtt (diverses courses vers chez moi, autour du ventoux et pour la plus longue la “transvercors”), quelques trails en courses à pieds chaussés (bedoin, malaucene, beaume de venise, mormoiron et d'autres) et une course sur route (les 10km de l’isle sur la sorgues en 2014) qui fût d'ailleurs ma dernière course en “gros godillots”.
Je n'avais pas particulièrement de problèmes de santé liés à mes activités sportives donc ce n'est pas pour cette raison que j'en suis venu au barefoot.
Je suis agriculteur depuis 2010 et chaque été lors de mes travaux d'irrigation je me balade pieds nus dans la boue car chaussé avec de la boue jusqu'au mollet, c'est pas la panacée. C'était pour moi une sensation très agréable que d'avoir de la boue qui glisse entre les doigts de pied et l'idée de pouvoir marcher ou courir pieds nus faisait son bonhomme de chemin dans ma tête.
À partir de l'été 2014 j'ai essayé de trotter dans mes parcelles cultivées mais j'ai vite compris qu'il y avait un problème car mes talons m'ont rapidement suppliés d'arrêter ce calvaire. Je me suis alors penché sur la raison pour laquelle il m'était impossible de courir déchaussé et après de nombreuses recherches sur internet (car je n'ai osé en parler à personne de mon entourage, quelle idée saugrenue que de courir pieds nus?!), la technique de course est sensiblement différente à la mienne et cette technique ne me semblait s’acquérir qu'en chaussures dites minimalistes ou pieds nus.
Dans un premier temps je décidai de trouver des chaussures minimalistes mais dès lors que j'ai découvert les tarifs, comment vous dire, j'ai un peu toussé… après moultes recherches, je me suis rabattu sur une paire d’aquashoes à 12 € et des brouettes avec zéro drop et zéro amorti, pour m'entraîner dans mes chemins (anciennement) habituels des Alpilles et de la Montagnette.
Mes débuts ainsi chaussé ont démarrés en décembre 2014 et les premières semaines ont été éprouvantes pour mes pieds et mes mollets car ne plus avoir d’amorti aux pieds et habitués à de la chaussures à 150 €, eh ben c'est hard et ces semaines là, je n’effectuais qu'une seule sortie, d'une petite dizaine de kms mais j'ai rapidement pu passé le cap des deux sorties par semaine. Durant cette transition j'ai eu droit à quelques douleurs, au niveau des métatarses et du talon gauche notamment (lequel me fait encore souffrir lorsque je ne prend pas garde à maintenir une bonne foulée) à cause des cailloux trop nombreux sur mon parcours.
Après de nombreux mois d'entraînement j'ai effectué une course pas ordinaire à bedoin : un kilomètre vertical !! C-a-d 1000 mètres de dénivelé positif sur un peu plus de cinq kilomètres. J'ai découvert une “épreuve” dans tout les sens du terme, hors du commun, d'autant que je ne m'étais pas entraîné pour ça. Je ne m'étais jamais autant senti mal sur une course, tant bien que j'ai eu peine à finir avec un temps que j'estime plus que moyen.
Vers la fin de l'année 2015 et plus précisément le 4 octobre je me suis décidé à faire le grand saut. Ce jour là, je me lança sur une piste cyclable qui relie saint rémy de pce à saint Étienne du grès, pour faire ma première sortie en courant pieds nus. Ce fût une révélation !
Bon j'ai quand même dégusté grave car avec mes 4,6 kms j'ai terminé sur les rotules ou plutôt sur les ampoules.
Au bout de trois semaines je tentais une sortie de 9 kms. Toujours avec des ampoules (comme à chaque sortie d'ailleurs) et des picotements aux plantes des pieds pendant plusieurs jours. Le 10 janvier, je me suis rendu à une course sur asphalte à Nice, la Prom’classic (que connaît manu69) qui fût un billard pour mes pieds et voici le cr :

Terminer une course pieds nus, check !
Objectif prévu, check !

Dimanche matin, me voilà sur la promenade des anglais, à Nice, pour participer à ma première course à pieds nus de ma "carrière" de coureur. Donc nous voilà arrivés le 10 janvier au matin, un stress bien présent (depuis même plusieurs jours car je n'avais encore jamais effectué de course avec 10000 participants et environ 8700 "finisher" comme ils disent maintenant) alors me retrouver au milieu de tout ça, moi qui suis plutôt réservé lorsque je ne connais pas, j'étais pas génial ! 7h du mat... euh non 6h40 (car ma femme a rien trouvé de mieux que de me réveiller croyant que mon réveil n'avait pas sonné) je prend une petite collation à base de café et pain essène mais n'ayant pas très faim, ça passe difficilement, foutu stress. On discute tranquillement avec ma belle famille puis je me prépare.
À 9h nous partons, ma fille, ma femme et moi pour se rendre sur le départ de la course. Nous ne faisons qu'un petit kilomètre pour nous y rendre mais comme nous devons marcher une partie du trajet sur des trottoirs pas très propres je me suis chaussé de ... claquettes. Sur les deux tiers du trajet nous sommes sur la "prom", un beau soleil brille dans un ciel sans nuages, la température monte vite.
Un nombre impressionnant de coureurs s'affairent à s'échauffer alors qu'il est tout juste 9h15 et nous devons zigzaguer pour pouvoir avancer jusqu'à l'aire de départ. Bon nombre de coureurs regarde mes pieds bizarrement et me dévisage avec les sourcils froncés! ils doivent sans doutes se demander ce que je fais avec des claquettes aux pieds ? Nous arrivons près des sas mais manque de bol nous sommes du côté sud et l'entrée des sas se fait côté nord donc nous continuons notre chemin avec toujours une forte densité de coureurs, mais de moins en moins polis, nous bousculant et continuant leur chemin.
9h30 nous arrivons au sas 40' à 45', il y a déjà une trentaine de coureurs devant la corde qui nous sépare des élites. Le temps de se prendre en photo et de quitter mes claquettes, me voilà dans mon sas de départ. Au bout de quelques minutes un homme venant de l'arrière s'approche de moi et me demande: "vous allez faire la course comme ça? Pieds nus?" (Dans ma tête je me dis : ça y est...c'est parti...on m'a repéré) et je lui réponds "bien sûr! ", puis s'en suit une discussion plutôt sympathique en fait, il était curieux de notre pratique et assez ouvert d'esprit, pour finir notre dialogue par des encouragements mutuels. Au fur et à mesure que les minutes s'égrènent, le sas se remplit et les coureurs se font plus pressant. Entre ceux qui essaient de gratter des places et ceux déjà tout dégoulinant de sueurs (et l'odeur qui va avec), fait que je me sent pas à l'aise au milieu de cette foule compacte. Jusqu'à la dernière minute je ne prête pas attention au speaker (concentré sur moi même, me demandant vraiment ce que je fiche ici? est ce que je vais y arriver? etc...) mais en sentant les autres coureurs trépigner d'impatience je sors de mon isolement et m'aperçois que le premier groupe d'élites va démarrer! Le coup de pistolet signe le départ et comme j'arrive à regarder devant, par dessus les épaules des coureurs, je les vois démarrer à une vitesse fulgurante et je me dis "y a du niveau là". Puis le deuxième groupe d'élites prends place sous l'arche et démarre rapidement. C'est enfin à notre groupe de se placer pour le départ. Le speaker nous donne le top et c'est parti, je déclenche ma montre au passage sous l'arche pour être calé au parcours. Finalement notre peloton s'étire très rapidement et je me met à une petite dizaine de mètres derrière le meneur d'allure du 40' et me décale sur la droite de la route, où il y a moins de monde, pour avoir une meilleure vision juste au cas où des petits objets coupant viendraient à surgir. Au premier km nous dépassons déjà les premiers mythomanes qui s'étaient glissés parmi les élites en passant sous la corde nous séparant d'eux. Nous passons devant des fanfares mais à l'aller pas grand monde n'y prête beaucoup attention. Les trois premiers kms passe comme une lettre à la poste (à part quelques bouts de verre facilement contournés) et en face voilà que nous croisons les premiers, qui passent à une allure d'enfer. J'aborde le demi tour en faisant attention à l'endroit où je pose mes pieds car le revêtement est un peu dégradé. Peu après je passe la zone de ravitaillement, où les trois quarts de la route sont jonchés de gobelets laissés au sol par les porcs me précédant (excusez mon langage mais lorsque je vois un tel dépotoir ça m'exaspère), en zigzaguant entre les gobelets et essayant de garder les pieds au sec. Je ne cesse de dépasser des coureurs tout le long du retour en maintenant une allure régulière (3'50" à 3'55") et mes pieds n'ont pas de douleurs particulières. Sur tout le parcours les spectateurs sont nombreux et nous encouragent. À environ un km de la fin deux petites filles qui criées "allez, allez", se sont tus à mon passage et l'une dit à l'autre "regarde, y en a un qui cours pieds nus" et là elles redémarrent en criant "allez le monsieur pieds nus, allez le monsieur pieds nus". Je me tourna vers elles en leur faisant un grand sourire en guise de remerciement. À ce moment là, les quelques coureurs à proximité ont tous regardés les pieds des autres et ont tous fini par bloqués sur moi ... forcément ! La plupart avec un sourire en coin un peu narquois mais comme mon allure était plus élevée, une fois dépassés ce fut à mon tour de me retourner et de les regarder mais de manière moqueuse et joyeuse.
C'est à partir des 500 derniers mètres que j'ai vraiment accéléré, histoire de doubler quelques personnes de plus. En me rapprochant de la ligne d'arrivée, je vis sur le compteur officiel, le temps depasser les 41 minutes !! À ce moment précis je suis dépité mais mon cerveau se réveille aussitôt et là je me rappelle que je suis parti bien après le coup de pistolet. En franchissant la ligne je stoppe immédiatement ma montre, regarde mon chrono et me voilà rassuré. Objectif 40', réalisé 39'18". Pour ma première course après mon passage pieds nus, je suis très heureux de voir concrètement les progrès que j'ai réalisé.
Du coup je lorgne sur un semi en avril, toujours à Nice... à voir.
Voilà mes débuts de barefooteur.

Sinon ce matin je me suis refait le canal de saint Rémy et mes sensations étaient plutôt bonnes sauf pour les passages avec des cailloux où j'ai franchement dégusté.

Pour ceux qui ont réussi à me lire jusqu'au bout, merci !!

C'est à nous de te remercier!

Bravo pour ces belles performances de coureur qui m'impressionnent mais auxquelles je ne peux pas goûter, ou très peu.
Je n'ai pas vu (ça m'arrive) la longueur de la Prom'classic". Ouf, rien que de te lire, je suis tout essoufflé! Mais j'espère que
nous en aurons d'autres...

Merci pour ton récit GT179

Petite question, là où tu t'entraines, ça n'est pas trop glissant losqu'il pleut ?

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sans schtroumpf, la schtroumpf est plus schtroumpf

Pied expert Age : 45 Sexe : Inscrit(e) le : 26/01/2016 Nombre de messages : 719

Oups ! C'est vrai François, la distance de la prom'classic c'est 10 kms.
Pour mes entraînements, Fab, si tu parle des pistes cyclables ça peut aller, le revêtement n'est pas très gras (pas de passage de véhicule), si c'est pour le hors piste les endroits en terre battue sont très glissants car la terre est tassée et ne se décompacte pas, ça forme une fine pellicule en surface bien glissante. Dans les cailloux je n'est pas encore eu l'occasion de tester du tout car mes pieds ne sont pas prêts, ça me démange vraiment de pouvoir crapahuter des mes chemins favoris mais je dois arriver à me modérer car je me connais et je pourrais bien me blesser.

je serai plus bref : top!

Bravo pour ta course, beau résultat pour ta première course. Et non, ce n'était pas long du tout.

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Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas. Lao Tseu

mdr tout juste 4 pages Twisted Evil

Pied élite Age : 53 Sexe : Inscrit(e) le : 08/05/2013 Nombre de messages : 943

Tu te débrouilles quand même très bien ! J'ai jamais réussi à aller aussi vite sur 10 km... (snif). Par curiosité, ton temps pieds nus est similaire à tes anciens chronos chaussés ? Au passage, j'admire aussi le fait que tu te sois placé dans le sas 40-45' malgré ta perf, il y en a beaucoup qui devraient s'en inspirer !
Sinon, effectivement ton chemin ne me semble pas des plus simples, car pour concilier courir pieds nus, s'entraîner dans les cailloux, faire du trail et être compétitif.......... ben, euh, comment dire, c'est pas le plus facile :-) (c'est pour cela que de mon côté le mix pieds nus et chaussé léger me va bien !). Mais t'as l'air bien parti !

@Fred69 Long ? Tu rigoles, il a commencé par "d'aussi longtemps que je me souvienne", a balayé toute l'histoire jusqu'à raconter sa dernière course en détail, le tout en un post !!! Quel résumé saisissant !

Pied expert Age : 45 Sexe : Inscrit(e) le : 26/01/2016 Nombre de messages : 719

Bonjour jl02,
Merci pour ton message; en ce qui concerne mon chrono chaussé, le précédent sur 10 km était à l'isle sur la sorgues et j'avais péniblement fait 44' et des brouettes donc oui j'ai pulvérisé mes perfs chaussé et je ne compte pas m'arrêter là, sur 10 km j'aimerais approcher les 35' mais pas moins car avec mon boulot et ma vie de famille il risquerait d'y avoir un soucis. Sur semi (si j'en fais) j'aimerais bien faire autour de 1h22, en novembre dernier j'ai réalisé sur chemin de terre 1h27 environ, donc je pense que c'est faisable pour moi !
Pour les trails je travaille, en parallèle de mes entraînements sur asphalte, sur un chemin assez rapide mais parsemé de passages caillouteux pour me préparer les pieds.
Avec trois sorties par semaine et principalement de nuit c'est compliqué d'avancer dans les deux sens mais si je ne me blesse pas ça devrait le faire yeah!

Pied expert Age : 45 Sexe : Inscrit(e) le : 26/01/2016 Nombre de messages : 719

Et voici à quoi ressemble le chemin rapide :
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Pied élite Age : 53 Sexe : Inscrit(e) le : 08/05/2013 Nombre de messages : 943

Merci pour le retour, et joli chemin (tu sautes à la fin ?) ! Pour l'instant t'es loin de reculer en tous cas :-)
Peut-être aura-t'on l'occasion de faire un tour ensemble cet été si je viens sur Cavaillon, ce qui est assez probable.

Dit donc c'est super joli dans ton coin !

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je me referai bien une balade le long du canal !! ça fait tellement longtemps !! Smile

Heureusement qu'en Provence il y a les canaux!

En effet, le terrain de jeu est des plus sympa top!

Petite question pour les pro : sur 10 km par exemple, le fait de courir en compet' avec des gars devant à dépasser peut vous faire gagner combien de temps par rapport a un 10 km tout seul en entrainement ?

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FAB a écrit:: En effet, le terrain de jeu est des plus sympa

Petite question pour les pro : sur 10 km par exemple, le fait de courir en compet' avec des gars devant à dépasser peut vous faire gagner combien de temps par rapport a un 10 km tout seul en entrainement ?

difficile a dire mais effectivement on a tendance a etre entraîner par les autres
la dernière que j'ai faite dans de bonnes conditions : terrain facile et plat jetait pile a 1 heure
donc 10 km/h alors que habituellement je suis plus entre 8 et 9 km/h
mais je ne suis pas forcément un bon exemple question vitesse !! Smile

Pied élite Age : 53 Sexe : Inscrit(e) le : 08/05/2013 Nombre de messages : 943

@fab : très difficile à dire, car l'entraînement ce n'est justement pas la compétition. En fait on ne fait jamais un 10 km au maxi (et même loin de là) à l'entraînement. Pour te donner une idée, dans mon cas 10 km à l'entraînement c'est souvent une bonne heure, en papotant si je ne suis pas seul, alors qu'en compét c'est une quarantaine de minutes.
Si je tentais un 10 km au max hors course, je pense que ça ne changerait pas grand chose, quelques dizaines de secondes peut-être si il y a un enjeu dans la course. Mais la plupart du temps, après 2-3 km les écarts sont fait et restent stables et le fait d'être en course ne change pas grand chose. C'est aussi un peu pour ça que ma préférence va aux cross courts, c'est plus animé ! Mais pour quelqu'un qui joue une place et qui est compétiteur dans l'âme peut-être que ça peut être un peu plus, sans aller jusqu'à 1 min à mon avis.

Pied expert Age : 45 Sexe : Inscrit(e) le : 26/01/2016 Nombre de messages : 719

Comme le dit Fred, sur course on peut vite être entraîné par les autres, mais encore faut-il se connaitre pour ne pas se mettre dans le rouge avec une allure trop rapide !!
Sinon l'écart entre l'entraînement et la course est difficile à dire, comme le dit jl02 car normalement lors des entraînements il ne faudrait pas courir à allure course, hormis pour les fractionnés. Pour ma part les temps que je vous donne n'est qu'une estimation de ce que j'aimerais faire mais étant donné que je n'est aucun plan d'entraînement ni coach sportif ni club, je fait mes sorties au doigt mouillé, je démarre ma voiture et au moment de sortir de chez moi je me dis "piste cyclable ? laquelle ? chemin ?" et la question "combien de borne ce soir?" arrive soit au départ de mon entrainement, soit pendant selon ma motivation !!
Donc pour moi en théorie, sur 10 kms, entre une simulation de course en entrainement et une vrai course je penserai gagner 30" maxi. Même si il y a l'euphorie pendant la course, en entrainement j'arrive mieux à gérer l'effort car il n'y a pas d'éléments perturbateurs extérieurs.
Tout ceci n'est applicable qu'à moi et on peut pas dire que je soit une référence donc ??

Pied expert Age : 45 Sexe : Inscrit(e) le : 26/01/2016 Nombre de messages : 719

jl02 a écrit:: [...] (tu sautes à la fin ?) ! [...]

Et bien finalement, oui...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Elle était fraîche mais ça m'a drôlement fait du bien aux pieds top!

Pied élite Age : 53 Sexe : Inscrit(e) le : 08/05/2013 Nombre de messages : 943

Dans le Cantal il y a 2-3 ans, il y avait une petite rivière qui traversait le camping où on était, c'était très agréable d'aller y mettre les pieds après avoir couru (sauf quand j'avais été trempé avant !)

Pied élite Age : 53 Sexe : Inscrit(e) le : 08/05/2013 Nombre de messages : 943

François peut faire ça chez lui aussi !

Le canal de Carpentras n'est accessible à pieds que par de rares accès en pentes. Alors on le regarde couler !

Les brusques contrastes de température sont souvent agréables au possible, surtout le chaud vers froid, comme les plaques
de neige en montagne que c'est que j'ai déjà causé. Mais faut de la neige, de la montagne et aussi avoir chaud un minimum
pour que la magie opère!

J'aime bien dans l'autre sens aussi lorsque tu as marché sur un sol gelé et que tu arrives sur un
sol tout chaud (comme des pains au chocolats tout juste sortis du four)

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...Alors que nous sommes les seuls à savoir que le sol est tiède!

Merci pour le récit Thierry !!

Donc en fait, ça ne fait pas si longtemps que ça que tu cours pieds nus, faire moins de 40mn après seulement quelques mois est d'autant plus remarquable (je crois me souvenir que la 1e fois que j'ai fait un 10km pieds nus, j'avais fini dans les 41-42mn).

La promclassic était un bon choix pour un début car le bitume est plutôt bon (même si n'était pas le meilleur que j'ai connu, surtout que le sol était mouillé l'année où j'y ai participé) et le parcours évidemment très rapide. Cette année il y avait encore Guy à courir pieds nus.

Quand j'ai commencé, j'avais l'espoir qu'avec le temps je serai moins sensible aux cailloux et que donc les trails seraient possible pieds nus, mais en fait non, je n'ai pas vu d'évolution notable au fil des années, je crois qu'il faut vraiment avoir vécu pieds nus de la naissance pour être tout terrain sans chaussures...

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[...] (tu sautes à la fin ?) ! [...]