J'aime courir pieds nus en Provence

Quel exploit Thierry, félicitations!

Excellent !
Mais dommage, on ne voit pas par où tu es passé... C'est un aller-retour?

Voici la carte :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Là où ça fait la boucle, c’est Les Baux de Provence !

Super, c'est bon pour les jambes (et les pieds) effectivement ! Je suppose que les touristes doivent être moins nombreux.

Je ne connais pas les Alpilles, c'est un peu loin pour mes quotidiennes. Peut être un de ces quatre avec mon épouse...

Wahouuuu  

Ça y est, Fab a plongé dans son armoire à pharmacie !

françois a écrit:

Je suppose que les touristes doivent être moins nombreux.

À vrai dire, vers 4h du matin il n’y a ni touristes ni locaux ! Comme ça je ne croise pas beaucoup de véhicules sur la route.
Les seuls que je croise, le conducteur-rice à leur bord ont des yeux écarquillés (j’arrive à le voir grâce à ma frontale) et au moins après mon passage ils sont réveillés pour de bon !!

Tu commences tôt ! C'est à cause de ton boulot? A moins que ce ne soit dans le but unique d'empêcher les automobilistes
de s'endormir au volant. Bel acte de civisme !

Ha ha !! Pour le civisme c’est malgré moi !
Pour l’horaire effectivement, tu es dans le vrai, comme je commence à 6h45 environ je dois faire mon ptit tour tôt.

Ben moi je rentre juste de me faire 2h30 de sentiers (soit pour moi environ 10km), mais plus
tard: démarrage à 8h30. Quel temps magnifique pour la balade ! Je n'ai rencontré que quelques
chasseurs qui s'ennuyaient ferme sur leurs perchoirs...

Je reprends le fil de la conversation amorcée sur le topic de marccello afin de ne plus le dérouter, sur l’aspect transitionnel du Barefoot et éventuellement ses dérives :

FAB a écrit:

GT179 a écrit:

D’un point de vue médical c’est le sport qui est absurde ! Plutôt que de laisser notre corps tranquille, on « l’oblige » à bouger et se mouvoir de telle sorte qu’il est obliger de mettre en place des mécanismes de défense, comme l’accélération du rythme cardiaque, la dilatation des artères, j’en passe 

Quand même un peu surpris par ce propos ...

Un bon médecin va encourager la pratique du sport ou du moins d'une activité physique régulière.

Beaucoup de problèmes de santé ne sont-ils pas liés ou aggravés par trop de "sédentarité" et un manque d'activité physique ? 

Après le débat sur le dépassement de soi, en demander plus à son corps ... Au delà des limites à ne pas franchir, je pense que
ça reste quelque chose de personnel. Le corps comme l'esprit peut "évoluer" si on le lui demande, à chacun d'y trouver son plaisir,
son bonheur ou pas ....

Comme l’a écrit François, c’est effectivement à prendre au second degré au minimum !
C’est vrai que le passage que tu cites et notamment la première phrase, c’était un raisonnement par l’absurde (rien n’est plus absurde que l’absurdité !), et je ne veux pas que cela soit mal interprété car je ne « vise » personne et cela ne ferait pas avancer le débat.
Je ne vois aucun inconvénient à en discuter ici car cela m’intéresse et comme écrit dans le titre je m’interroge, constamment, même si cela fait maintenant trois ans que je ne cours que pieds nus.
Je place le mot sport dans un contexte précis, pour moi une activité sportive est plus générale et moins synonyme d’effort physique que pratiquer un sport !
Par exemple marcher pendant 1/2 heure (pour faire des courses au super marché, aller travailler, etc...) n’est pas un sport à mes yeux. Je pense que nous seront tous d’accords pour dire que quelque soit la capacité, lorsque l’on fait du sport c’est pour passer d’un niveau à un autre; ça ne se cantonne pas à la performance, ça peut être aussi simplement pour perdre un ou deux kilos (ou plus) ou d’autres raisons.
Et donc pour le coup, « se faire mal », peut et même doit être pris au sens figuré, car nous avons chacun notre sensibilité et ce « mal » nous ne le plaçons pas tous au même endroit... surtout nous les hommes, réputés chochottes !!!!!

Donc toujours autour de ce « mal », ce week-end je l’ai mis en application, j’étais inscrit à l’ecoTrail du massif des Brasses, à Onnions en Haute-Savoie.
Cette année j’avais décidé de faire le parcours de 35 km (les 2 années précédentes j’étais sur le 14,5km).
Pour couper court à vos interrogations, j’ai abandonné au km 20, soit à la fin de la première boucle.
Pourquoi ? Et bien pour la cause directe, c’est le manque de jambes, dès le kilomètre 6 ou 7 j’avais du mal à relancer pourtant j’étais bien, je m’hydratais régulièrement, le cardio, le souffle et les sensations, bons.
Pour arriver au sommet du parcours je n’avais pas de difficulté particulière à part le manque de jus. Un kilomètre après le sommet je m’arrête au ravitaillement, je mange et bois tranquillement puis au moment de repartir je sens mes cuisses non pas se raidir mais plutôt refuser de bouger comme après on effort trop important... mais voilà, je n’ai parcouru que 11 malheureux kilomètres !!
Dès lors je commence sérieusement à douter sur ma capacité à finir la course sachant ce qu’il m’attendait sur la deuxième boucle ! Je continue tant bien que mal sur un parcours qui fait les montagnes russes; malgré tout je reste dans le flux des coureurs sans ni me faire doubler, ni doubler d’autre coureur.
En entamant la véritable descente je sens la difficulté grandir pour rester en contact avec les coureurs qui me précèdent. Là commence ma randonnée, sur les trois derniers kilomètres je marche, de temps en temps j’essaye de relancer mais rien y fait, mes cuisses sont aux abonnées absentes ! Un coureur me rattrape en fin de descente et il reste encore un kilomètre à parcourir avant de rentrer dans le village et commencer la deuxième boucle de 15 km. Celui-ci me félicite pour avoir accompli cette première parti du parcours à pieds nus et me demande si j’ai pas trop mal aux pieds.  Je lui réponds que non et que mon problème se situe au niveau des cuisses, lui me répond que ses cuisses le font également souffrir avec également une douleur à un de ses genoux. Il me dit qu’il va abandonner en arrivant au village.
J’arrive donc dans le village, en ayant distancé l’autre coureur, pour terminer ma première boucle... et la course.
La discussion avec l’autre participant m’a décidé à ne pas aller plus loin.
Au final je n’aurais parcouru que 20 km sur les 35 prévu et pour en revenir au sujet ci-dessus, je me suis fait « mal » mais pas trop, en abandonnant avant que je ne risque une véritable blessure en allant trop loin dans la douleur, j’ai fait le choix « douloureux » d’abandonner pour la première fois de ma vie de coureur  !

20km c'est déjà pas mal, surtout du point de vue de celui qui comme moi ne pourra jamais le faire en
courant, du moins dans cette vie !

Quelle est la plus longue distance sur laquelle tu as couru ? Si c'était une première pour toi, elle t'aura au
moins servi à te situer, et par ailleurs tu as certainement pris la bonne décision en abandonnant avant de
t'effondrer un peu plus loin, même si c'est rageant !

Félicitation pour avoir tenté ce challenge !

Bravo Thierry, à la fois pour la performance (quand même !) et la bonne décision, même si je suis consciente que ce n'est pas agréable de devoir abandonner...

Bien joué Thierry et pour le 2nd degré (je me suis fait avoir ) et pour ton dernier récit.

C'est vrai que 20 km, c'est déjà une belle performance et c'est bien de savoir ne pas aller
trop loin.

Tu penses que les problèmes sont dus a un manque de chance (climat pas favorable, c'était pas ton jour ...) 
ou plutôt parce que tu n'étais pas assez préparé (entrainement) pour les 35 km (ou parti un peu en "sur-régime) ?

FAB a écrit:

Tu penses que les problèmes sont dus a un manque de chance (climat pas favorable, c'était pas ton jour ...) 
ou plutôt parce que tu n'étais pas assez préparé (entrainement) pour les 35 km (ou parti un peu en "sur-régime) ?

Excellente question, qui m'a effleurée aussi...

Coucou FAB a écrit:

Bien joué Thierry et pour le 2nd degré (je me suis fait avoir ) et pour ton dernier récit.

C'est vrai que 20 km, c'est déjà une belle performance et c'est bien de savoir ne pas aller
trop loin.

Tu penses que les problèmes sont dus a un manque de chance (climat pas favorable, c'était pas ton jour ...) 
ou plutôt parce que tu n'étais pas assez préparé (entrainement) pour les 35 km (ou parti un peu en "sur-régime) ?

Et bien, je me suis également posé beaucoup de question depuis mon abandon.
Après deux jours de réflexion, le climat était bon, un mauvais jour ? je pense que le problème se situe au niveau de l’entraînement. Pas au niveau de la quantité ou de la qualité, mais au niveau du type d’entraînement. Ça fait un bon bout de temps que je n’ai plus mis un orteil sur des chemins caillouteux autour de chez moi.
Le début de course était assez caillouteux et il a fallu amortir beaucoup plus que sur de l’asphalte ! D’où certainement mon manque de peps aux niveaux des cuisses mais malgré cela mais pieds ont bien encaissés (bizarrement).
Je ne pense pas non plus que cela soit lié au dénivelé car fin juillet je gravissais le mont Ventoux et pour 21km500, j’effectuais 1600 mètres de d+... soit 600 mètres de plus que parcourus ce week-end.
À l’évidence il va falloir que je pense à travailler cet aspect là (les cailloux) si je veux poursuivre dans le trail moyenne distance 

GT179 a écrit:

À l’évidence il va falloir que je pense à travailler cet aspect là (les cailloux) si je veux poursuivre dans le trail moyenne distance

En t'entrainant dans les Alpilles ça ne devrait pas poser de problème, tu pourras poursuivre dans le trail
au delà de tes espérances !

Citation :

malgré cela mais pieds ont bien encaissés (bizarrement).

Tu dois avoir acquis la foulée adéquate, qui te permet de poser le pied sans trainage, sans friction. C'est
essentiel à mon sens. je sais de quoi je parle: C'est une de mes déficiences qui m'ont coûté parfois
assez cher...

François est un pro du caillou  mais c'est vrai que les rares fois où je m'y essaie, 
je suis tout contracté, pas assez détendu ... (et c'est juste de la marche). 

Du coup 500 m de cailloux valent pour moi 2 ou 3 km sur sol "bitume"

500m ? Quel vantard ce Fab ! Tout en bouche comme on dit en Provence !

Et ouais, ça t'en bouche peut-être un coin, mais c'est du vécu car le caillou peut arriver là
où on ne l'attend pas surtout quand c'est Pasfeet qui sert de guide 

Sinon, c'est vrai que si je peux éviter, j'évite. Trop de respect pour la caillou pour lui marcher dessus

FAB a écrit:

Trop de respect pour la caillou pour lui marcher dessus

Ça c'est de la grandeur d'âme !

Sur ta tombe on mettra: "A Fab, les cailloux du monde entier reconnaissants".

Et de partout dans le monde ils viendront par camions entiers se recueillir...

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Tiens, il y en a un que je connais . Au bord de l'image, sous la fenêtre...

Vous vous êtes rencontrés sur "copain d'avant" ?

Si je comprends bien on ma dernière demeure est ...  au fond du jardin à coté du chien.  

Bon je continue mes balades nocturnes. Hier matin (4h15) j’ai fait ma première sortie en froid négatif depuis que l’automne à débuté.
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Le démarrage n’a pas été autant difficile que je ne le pensais, j’ai bien senti un petit engourdissement au début mais il s’est vite estompé !
Malgré une tenue vestimentaire un peu légère (pour certains) c’est passé plutôt bien.

Ahlala, ça me rappelle les temps pas si éloignés où je pouvais encore me le permettre... Je pense qu'en courant ça doit
poser moins de problèmes, les orteils étant plus abondamment irrigués. Mais l'irrigation ça te connait !

GT179 a écrit:

Malgré une tenue vestimentaire un peu légère

Tu es adepte de la randonue?

Pense à la vidange de la bagnole et continue à nous donner des nouvelles !