J'aime courir pieds nus en Provence

j'ai un peu le meme probleme vers chez moi avec le sol sec il y a de plus en plus de cailloux (pointu) en surface  , arrachés a la terre par le passage des vélo , coureurs en chaussures , moto etc ... 
c'est donc de moins en moins agréable voir meme pénible ! mais bien que tout le monde me dise (ben t'a qu'a mettre des chaussures ) je n'arrive pas a m'y résoudre  

je pense que je vais plutôt changer de parcours pour le moment , quitte a faire un peu plus de goudron ! 

mais je pense qui si je remet des chaussures pour courir ,je risque bien de ne plus courir du tout !

C'est vrai que nous avons chacun une philosophie et une approche différente de toutes les sensations et émotions qui composent le plaisir. 
Même si aujourd'hui j'en bave un peu, cela me procure une satisfaction (et de ce fait un plaisir) de parcourir les chemins caillouteux des Alpilles car je pense au plaisir intense que j'aurais lorsque l'entraînement portera ses fruits; de courir librement sur presque n'importe quelle surface sans se poser la question de savoir si sur tel ou tel chemin ça va passer ou pas ! Le KIIIIIIIIIFF
Après je ne suis pas dupe, je ne pense pas être prêt dans six mois mais plutôt plusieurs années.
Un ancien de ce forum (sly) a écrit il y a peu, sur un autre forum de barefoot, sur les deux niveaux qu'ont nos pieds à retravailler "normalement". Le premier c'est l'épiderme, forcément, c'est notre unique contact avec le sol et le second, plus intéressant, c'est tout ces os, ces tendons, ces muscles, enfin tout ce qui compose nos pieds, qui doivent se remobiliser et acquérir une certaine force, résistance et souplesse afin de reprendre leurs places dans la chaîne cinématique du mouvement de marche (ou de course pour moi)!
Tout ça me fait penser (à tort ou à raison) que je suis en fait dans une nouvelle phase de transition ou "rééducation". Autant courir sur asphalte ou assimilés est une chose qui est devenu normale pour moi, c-a-d plus aucune douleur à moins de faire des parcours inhabituellement long, autant courir dans les cailloux n'est pas chose facile, un peu comme à mes début sans gros godillots. 
Je vais continuer sur cette voie et peut être qu'un jour j'arriverais à mes fins !

Je pense que ça sera un peu plus long que pour un marcheur (les chocs sont plus violents même
pour quelqu'un qui court avec souplesse) mais quand je vois les terrains de jeu du Papé où ceux
de Fred, je suis persuadé que tu vas y arriver GT.

Oui, certes pas avec les mêmes performances qu'un trailer chaussé, mais c'est sûr, il y a moyen d'apprendre à négocier
la Provence avec douceur.

GT179 a écrit:

C'est vrai que nous avons chacun une philosophie et une approche différente de toutes les sensations et émotions qui composent le plaisir. 
Même si aujourd'hui j'en bave un peu, cela me procure une satisfaction (et de ce fait un plaisir) de parcourir les chemins caillouteux des Alpilles car je pense au plaisir intense que j'aurais lorsque l'entraînement portera ses fruits; de courir librement sur presque n'importe quelle surface sans se poser la question de savoir si sur tel ou tel chemin ça va passer ou pas ! Le KIIIIIIIIIFF
Après je ne suis pas dupe, je ne pense pas être prêt dans six mois mais plutôt plusieurs années.
Un ancien de ce forum (sly) a écrit il y a peu, sur un autre forum de barefoot, sur les deux niveaux qu'ont nos pieds à retravailler "normalement". Le premier c'est l'épiderme, forcément, c'est notre unique contact avec le sol et le second, plus intéressant, c'est tout ces os, ces tendons, ces muscles, enfin tout ce qui compose nos pieds, qui doivent se remobiliser et acquérir une certaine force, résistance et souplesse afin de reprendre leurs places dans la chaîne cinématique du mouvement de marche (ou de course pour moi)!
Tout ça me fait penser (à tort ou à raison) que je suis en fait dans une nouvelle phase de transition ou "rééducation". Autant courir sur asphalte ou assimilés est une chose qui est devenu normale pour moi, c-a-d plus aucune douleur à moins de faire des parcours inhabituellement long, autant courir dans les cailloux n'est pas chose facile, un peu comme à mes début sans gros godillots. 
Je vais continuer sur cette voie et peut être qu'un jour j'arriverais à mes fins !

tu pense venir au trail du massif des brasses ? par rapport aux chemins des alpilles c'est plutôt facile , il y a un peu de caillasse mais ça passe bien  , par contre un gros gros dénivelé ! c'est le seul trail en France qui met a l'honneur les coureurs pieds nus et minimaliste , ambiance super sympa , on se retrouve a plusieurs coureurs tous les ans et on fait ça tranquillou a notre rythme sans se prendre la tète , c'est normalement le 2e week end d'octobre  

J'ai déjà posé mes congés pour cette course et je devrais y être en famille.
Par contre je ne connais pas le nom de l'hôtel où vous descendez d'habitude ?
Pour la côte cela ne me gêne pas car après avoir testé une course de kilomètre vertical les 600 mètres de d+ du parcours que j'ai choisi, ça devrais aller (j'espère !).

GT179 a écrit:

J'ai déjà posé mes congés pour cette course et je devrais y être en famille.
Par contre je ne connais pas le nom de l'hôtel où vous descendez d'habitude ?
Pour la côte cela ne me gêne pas car après avoir testé une course de kilomètre vertical les 600 mètres de d+ du parcours que j'ai choisi, ça devrais aller (j'espère !).

super , pour l’hôtel je te donnerai les coordonnées et les info , c'est une sorte d'hotel dortoir , avec des chambres a plusieurs lits  
mais le prix est tout petit   l'année derniere on était 5 dans une chambre et ça c'est tres bien passé , juste pour une nuit on s'en fou ! l’important c'est le trail du lendemain !! 
je te fait passé toutes les info des que possible  , normalement on devrait etre plusieurs pieds nus ou minimalistes  donc on fera une réservation pour le groupe et sur place chacun réglera sa part  !

Avec une équipe comme la vôtre, les autres concurrents doivent trembler!
J'ai relu ton "rapport" de l'an dernier, effectivement le dénivelé parait assez assassin. Pourras tu mieux t'entrainer cette
année pour être un peu plus à l'aise?

j'essai   mais je n'ai pas trop le temps en semaine ! je suis un coureur du dimanche 

la difficulté en dehors de ce dénivelé c'est la météo 
si c'est mouillé ça devient très compliqué et extrêmement technique pour ne pas se casser la gueule , si il fait trop froid c'est dangereux pieds nus , il est préférable de porter des chaussures minimalistes 
j'ai aussi du mal avec l'altitude , pas facile de gérer la respiration 

mais le chrono n'a que peu d’importance du moment que l'on arrive au bout sans blessures c'est parfait

C'est vrai que le but premier est d'arriver jusqu'à l'arrivée en ayant pris son pied !

Bonne nouvelle : mon petit bobo que j'ai à la plante du pied droit ne doit pas être bien grave car avant hier je me suis fait une sortie sur la piste cyclable de Saint Rémy de Provence et je n'ai eu aucune douleur aux pieds malgré mon rythme soutenu (2 fois plus rapide que dans les Alpilles !).
Je croise les doigts pour que cette petite douleur ne revienne pas lors de ma prochaine sortie dans les Alpilles !

Déjà deux mois depuis mes dernières nouvelles , l'été est passé trop vite !
Durant cette saison ultra sèche en Provence il m'a fallu arrêter les sentiers caillouteux des Alpilles car le terrain était devenu vraiment trop difficile pour mes pieds tendres.
Pour ma reprise j'ai trouvé un concurrent qui voulait faire la course !
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Il a eu de la chance car encore un peu il finissait en crêpe; j'ai été surpris par sa taille car c'est la première fois que je vois un orvet aussi grand !

vu tes photos si tu cours la dessus en montagne tu n'aura pas de problèmes ! je ne me fait pas de soucis la dessus 
le seul inconnu c'est la météo et surtout les températures !

Pour le trail, ce que tu dis me rassure, merci .
Par contre côté météo, ça me fait un peu cogiter mais je me dis que là-bas c'est pas trop haut et on ne devrait pas avoir des -10° ou -15° en cette période ?! Comme je n'ai pas de solution de rechange (et je n'en veux pas) c'est pieds nus ou pieds nus !

Et tu vas choisir quelle option ?  

Est que l'on s'entraine un peu "avec le frein à main" pour ne pas se blesser avant un trail
ou on n'y pense pas trop ?

Zut ! j'avais pas vu ton dernier post FAB, dsl.
Pour l'entrainement pré-course, je ne mets jamais le frein à main hormis de faire une coupure d'au moins trois jours avant le jour j.

Ça y est, j'ai fait mon premier trail barefoot ce weekend, au massifs des Brasses.
Il s'est plutôt bien passé dans l'ensemble et je détaillerais tout dans un CR prochainement.
En résumé : !

On attend le petit CR avec impatience et bravo déjà pour être revenu "entier" 

Depuis dimanche que j'attends derrière mon ordi, j'aimerais aussi le lire, ce CR et pouvoir sortir un peu !

Moi aussi je suis en nage à force d'attendre: comme un pou devant un ZZ Top ....

Merci beaucoup les amis pour le CR

C'est ici :

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Bonjour à toutes et tous, aussi bien anciens (vénérables?) que nouveaux membres !
Ça fait un certain temps que je n’avais plus mis les pieds ici (mis à part mon passage furtif il y a quelques semaines). Tout cela pour vous dire que je cours toujours et toujours intégralement nus... les pieds bien sûr ! Ça va faire presque deux ans maintenant que je vis et travaille en tongs, été comme hiver.
J’ai eu l’occasion de faire quelques courses avec notamment l’ascension du Mont Ventoux dernièrement (le 29 juillet) dont voici mon récit :
Il était une fois un dernier dimanche de juillet, à Bédoin, le beau temps était là, pas un nuage à l’horizon et il y avait une légère brise qui faisait frissonner quelques branches de vieux chênes jonchés au bord de la route sinueuse grimpant tout en haut de la montagne.
Bon ça c’est pour le passage bucolique !
La réalité est tout autre: t-shirt et short intégralement souillés de transpiration dès les premiers kilomètres ! En plus c’est la partie qui monte le moins ! 
Dès le départ, pourtant, j’y vais molo car n’ayant pas fait beaucoup de d+ ces dernières semaines je sais que finir la course va être éprouvant.
Au deuxième kilomètre je retrouve deux trailleurs avec lesquels j’avais discuté au départ (un peu interloqué par ma tenu!).
Nous avons continué à discuter puis vers le quatrième kilo un des deux est resté en retrait et s’est fait distancer rapidement; jusqu’au kilomètre 7 je me cale sur le rythme du deuxième trailleur (croyais-je), il courait par à-coups, sa philosophie ou plutôt son toc est qu’il est obligé de rattraper les personnes le devançant... jusqu’à l’explosion !
Donc au ravito du 7ieme ou 8ieme kilo, il me dit qu’il va ralentir... je me retrouve sans lièvre et comme je n’ai pas eu l’impression de trop forcer je continue sur le même rythme, et à cette allure nous avons déjà doublé beaucoup de coureurs !
Jusqu’au chalet reynard, je continue de doubler mais le nombre de coureurs à rattraper s’amenuise !
À tous les ravitos je prends quelques verres, tantôt d’eau tantôt de coca.
Après le chalet reynard, soit environ 16 km de parcourus, les derniers kms vont être les plus durs, chaleur et soleil (car jusqu’à présent on traversait une forêt qui permettait de se mettre un peu à l’ombre), oui le géant de Provence est plutôt dégarni sur le haut.
Avant de débuter la course j’espérais tout faire en courant, mais ça c’était avant.
Dans les deux derniers kilomètres, la température et le dénivelé augmentants et le revêtement n’étant pas non plus de première jeunesse, je me vois contraint de marcher à plusieurs reprises; me laissant le temps de prendre la pause pour les photographes!
Malgré ces moments plus lents je ne me fais pas doubler, au contraire je continue mon inexorable remontée. À environ 700 mètres de l’arrivée je sens une légère contraction dans mes cuisses et marche sur une petite dizaine de mètres pour pouvoir accélérer et histoire de passer sous le portique d’arrivée avec une vitesse suffisante pour ne pas qu’on me confonde avec un escargot !
Au final je termine à la 135ieme place sur un peu moins de 500 finishers en 2h34 et quelques.
C’est loin d’être mon meilleur temps sur semi mais l’ascension valait vraiment le coup !
À l’année prochaine... si tout va bien!

Hé bien, ça fait plaisir de te relire et en plus, le moins qu'on puisse dire est que tu ne reviens pas les mains vides ! Si
j'avais su je serais allé t'encourager sur le parcours...

Félicitation pour cette 135ième place, pour moi ça tient de l'irréel. On verra dans une prochaine vie. Mais une chose
semble acquise: tu as été le premier en catégorie pieds nus !

J'avais gravi le Ventoux une fois, mais beaucoup plus doucement en partant du Mont Serein, ce qui fait quand même
moins de boulot qu'en partant de Bedoin, mais ça calme quand même.

Félicitations, Thierry !
Et merci pour ce petit compte-rendu, ça fait plaisir de te lire à nouveau !

Oui un grand bravo à toi, ça force le respect 

Ce matin j’ai continué mon entraînement matinal avec le récapitulatif ci-dessous :
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J’ai eu l’occasion de croiser diverses bébêtes, des renards, très discrets, et quelques belettes ou hermines (je ne sais pas les différencier).
En tout cas l’une d’entre elles était un peu plus curieuse que les autres, j’ai à peine eu le temps de la photographier !
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Quel exploit Thierry, félicitations!

Excellent !
Mais dommage, on ne voit pas par où tu es passé... C'est un aller-retour?