J'aime courir pieds nus en Provence

C'est vrai, notamment dans ce coin ça semble être un vrai labyrinthe et très boisé, d'après tes photos.

Oui, c'est assez boisé par rapport au reste des Alpilles mais en arrivant vers les crêtes cela se denude un peu.

Ce serait bien que j'aille y faire un tour, j'irai avec Madame pour amortir le trajet. C'est un peu loin pour une balade comme
celles que je fais d'habitude...

Je n'ai que 2 mots à dire GT : total respect    

Et 3 autres à rajouter : Bravo et Merci

C'est très beau par chez toi! ça donne envie, même avec les caillasses!

bien et bravo GT   décidément vous êtes aussi forts vous les "Sudistes" !

Merci à tous  .
Je trouve qu'il est plus difficile de marcher que de courir sur ce genre de chemin.

C'est vrai, ça ne fonctionne pas pareil, sans doute à cause ou grâce au stress de la course. En marchant on est plus
attentif à ce qui se passe dessous et les contacts sont plus prolongés...

..... mais moins violents

Il doit quand même falloir y aller "crèche and do" (comme disent les "zenglichs")

Un mézigue comme moué qui n'a jamais couru sur ce genre de revêtement aurait
certainement les panards façon puzzle si je me lançais la dedans comme un affamé
devant un gâteau au chocolat.

Il y a quand même des gens plus doués que d'autres: Je me suis déjà fait doubler par des gars qui couraient comme des
dératés dans des chemins où même chaussé je n'aurais pas pris, moi, le risque de courir...

C'est parce que tu n'es pas dératé.

Si je dois courir un jour, je me dératériserais

je confirme que sur des passages difficiles il est plus facile de courir car le contacte au sol est très bref et rapide et sur des revêtements difficile on a tendance a etre un peu plus sur la pointe des pieds et a ne pas du tout poser le talon 
c'est donc la parti souple et mobile du pied qui touche le sol ! en petite foulée rapide ça passe 

Bien dit Fred.
Pour les ptites foulées, je suis obligé de me forcer car sur les terrains difficiles, naturellement ma foulée s'allonge au contraire. C'est comme si je sautais de plot en plot (pour donner une image) et mon problème c'est lorsque ce "plot" est pointu ou bancal  , la gamelle n'est jamais très loin...

 
franchement en faisant des petites foulées c'est bien plus facile , déjà tu sais plus facilement a quel endroit va se poser chaque pas et tu peu éviter les pièges en plus tu est "plus léger " plus prêt du sol et plus rapide il y a moins de force sur chaque impacte  alors qu'avec de grandes foulées tu encaisse beaucoup plus de poids donc plus de douleurs et risque de blessures 
en plus avec des foulées courte tu a beaucoup plus d’équilibre et si pose le pieds sur un truc pointu tu le retire aussi tôt et tu te rattrape plus facilement  
alors que sur une grande foulée tu te prend le truc a fond dans le pied et tu ne peu pas l'éviter au risque de te casser la gueule ! 
en trail j'utilise beaucoup cette technique en descente c'est super efficace et ça évite aussi de se faire emporter pas la pente sans trop se fatiguer a "freiner " 

il faut assurer chaque pas et savoir exactement ou tu va poser ton pied ,ça demande pas mal de concentration et une bonne lecture du terrain ! et au fil du temps ça devient instinctif   et la c'est le bonheur absolu 
bien que la caillasse ne me pose plus trop de problèmes c'est quand meme pas le plus agréable , j'aime bien les parcours variés !! 
le trail des Brasses offre ça , des passages difficiles et des chemins super agréables du gravier ,de la grosse caillasse de la terre et de l'herbe et en fin de parcours une descente de malade bien bien casse gueule si c'est humide  et la ! la technique des petits pas prend tout son sens  

FRED69 a écrit:

il faut assurer chaque pas et savoir exactement ou tu va poser ton pied ,ça demande pas mal de concentration et une bonne lecture du terrain ! et au fil du temps ça devient instinctif   et la c'est le bonheur absolu 

C'est vrai aussi pour la simple marche (dès que le terrain se complique un peu) mais la vitesse moindre rend la chose beaucoup plus facile, je pense...

Je pense aussi...

Voici ma dernière incursion dans les Alpilles, les vraies !



J'ai pu m'essayer à ta technique Fred et je dois avouer que ça fonctionne très bien ! Les seuls endroits où cela m'a été difficile de l'appliquer, c'était là où il y avait beaucoup de cailloux sur un sol très dur; j'ai repris ma technique de bonds assez éloignés les uns des autres pour choisir plus facilement mes appuis car ça allait trop vite et mon cerveau n'arrivait pas à suivre.


Ps : sur la page Strava il y a quelques photos des chemins, pour donner un aperçu.

Le coin parait sympa! Si je veux revoler, faut que je passe une visite médicale aéro à St Rémy. Je pourrais m'arranger
pour faire un crochet et tâter le terrain.

Jai vu les photos !!   sympa 

Faut quand même aimer le caillou 

Merci beaucoup GT, encore une preuve que quand on veut, on peut quand on suit les bons conseils

Petit point sur mon évolution :
Cela fait un petit bout de temps que je ne vous ai pas donné de nouvelle sur mon évolution et mon approche de notre merveilleuse pratique !
Ça fait maintenant 3 semaines que je m'entraîne majoritairement dans les Alpilles (12 sorties/17). Mes parcours sont plutôt courts, entre 5 et 8 kms mais pour le moment il ne m'est pas possible de faire plus.
Ma vitesse n'est pas particulièrement élevée mais je fais tout de même entre 200 et 300 mètres de dénivelé positif à chaque sortie.
Dimanche dernier, il m'est arrivé un petit pépin ! En milieu de sortie lors d'un appui sur une pierre, plutôt plate, j'ai mal positionné mon pied droit et pris appui seulement sur l'extérieur de ma plante de pied. À chaud et jusqu'à la fin du parcours aucune douleur importante hormis lors de cet appui malheureux, mais à froid j'ai une petite douleur sur les deux métatarses extérieurs. Hier soir, j'ai voulu refaire une petite sortie, toujours dans les Alpilles mais sur des chemins un peu trop enherbés et il a fallu me résigner à faire demi tour !
Pourquoi avoir fait demi tour et surtout pourquoi "trop" enherbés me direz vous ? Et bien en été chez nous les herbes sont ultra sèches et c'est valable aussi pour les petits piquants (verts=aucun soucis, secs=ouille ouille ouille), donc au bout d'un vingtaine d'épines plantées dans chaque pieds (je les ai comptées lors de l'extraction à l'aiguille) et ma petite douleur au pied droit, les douleurs l'ont emportées sur ma volonté de continuer !
Je suis à la limite de remettre mes aquashoes pour continuer à m'entraîner sereinement sans trop perdre ma condition physique mais je n'arrive pas à m'y résoudre ! Mon envie de gambader pieds nus dans mes Alpilles est trop forte !
Même si pour cela je dois y "laisser des plumes", et un peu de bonne humeur, je continuerais à trotter à pieds nus mais je sélectionnerais un peu mieux mes parcours pour ne pas rencontrer des herbes revêches.

C'est vrai, on rencontre parfois quelques surprises désagréables dans les "prairies" provençales, ça m'est, bien sûr, déjà
arrivé! Mais en principe ce n'est pas grave...

Fais gaffe quand même de ne pas t'exploser un pied, ce serait dommage et que de temps perdu! Ton truc ressemble
à quelque chose du genre fracture de fatigue, surtout du fait que tu as les deux pieds pris. Si c'est le cas ça se voit à la
radio... et si c'est le cas, on se calme. J'avais eu quelque chose de semblable à mes débuts, c'est parti assez facilement
après quelques jours d'usage modéré des jambes et des pieds...

Ce matin, 11km avec le frangin et la belle sœur dans mes sentiers que je connais bien. Nickel! Mais moins vite que toi.

GT179 a écrit:

Même si pour cela je dois y "laisser des plumes", et un peu de bonne humeur, je continuerais à trotter à pieds nus mais je sélectionnerais un peu mieux mes parcours pour ne pas rencontrer des herbes revêches.

Chacun sa philosophie et son approche des risques !
Celle-ci n'est pas la mienne. Ma priorité est au contraire de veiller à ne pas laisser de plumes, et de rester dans le plaisir, donc forcément dans la bonne humeur...

C'est également mon avis, en Provence les plumes ont parfois l'occasion de tomber toutes seules sans qu'on ait à
provoquer le déplumage, mais je comprends Thierry. De plus ce n'est pas si facile de trouver dans les Alpilles des itinéraires
adaptés à une bonne progression, à moins de faire toujours les mêmes, ce qui  pourrait être un peu lassant...

Interessant dilemme que celui là 
D'un coté la raison et de l'autre la frustration à remettre des chaussures.

Quand on vous dit que ça peut vite devenir addictif d'être pieds nus   

Merci pour les "news" GT et prompt rétablissement pour ton petit bobo

j'ai un peu le meme probleme vers chez moi avec le sol sec il y a de plus en plus de cailloux (pointu) en surface  , arrachés a la terre par le passage des vélo , coureurs en chaussures , moto etc ... 
c'est donc de moins en moins agréable voir meme pénible ! mais bien que tout le monde me dise (ben t'a qu'a mettre des chaussures ) je n'arrive pas a m'y résoudre  

je pense que je vais plutôt changer de parcours pour le moment , quitte a faire un peu plus de goudron ! 

mais je pense qui si je remet des chaussures pour courir ,je risque bien de ne plus courir du tout !

C'est vrai que nous avons chacun une philosophie et une approche différente de toutes les sensations et émotions qui composent le plaisir. 
Même si aujourd'hui j'en bave un peu, cela me procure une satisfaction (et de ce fait un plaisir) de parcourir les chemins caillouteux des Alpilles car je pense au plaisir intense que j'aurais lorsque l'entraînement portera ses fruits; de courir librement sur presque n'importe quelle surface sans se poser la question de savoir si sur tel ou tel chemin ça va passer ou pas ! Le KIIIIIIIIIFF
Après je ne suis pas dupe, je ne pense pas être prêt dans six mois mais plutôt plusieurs années.
Un ancien de ce forum (sly) a écrit il y a peu, sur un autre forum de barefoot, sur les deux niveaux qu'ont nos pieds à retravailler "normalement". Le premier c'est l'épiderme, forcément, c'est notre unique contact avec le sol et le second, plus intéressant, c'est tout ces os, ces tendons, ces muscles, enfin tout ce qui compose nos pieds, qui doivent se remobiliser et acquérir une certaine force, résistance et souplesse afin de reprendre leurs places dans la chaîne cinématique du mouvement de marche (ou de course pour moi)!
Tout ça me fait penser (à tort ou à raison) que je suis en fait dans une nouvelle phase de transition ou "rééducation". Autant courir sur asphalte ou assimilés est une chose qui est devenu normale pour moi, c-a-d plus aucune douleur à moins de faire des parcours inhabituellement long, autant courir dans les cailloux n'est pas chose facile, un peu comme à mes début sans gros godillots. 
Je vais continuer sur cette voie et peut être qu'un jour j'arriverais à mes fins !